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Relire ces poètes là...

janu

Maître Poète
#1
« On peut se passer de manger
Mais de poésie, jamais… »
Une pensée de Baudelaire
Pas faite pour vous déplaire ?


« Je sais la poésie indispensable
Mais je ne sais pas à quoi… »
C’est Cocteau qui a dit çà
Elle rend le monde vivable ?


« La poésie est une maladie du cerveau… »
Pour Vigny, mais sans elle rien n’est beau
« La poésie comme l’art, est inséparable de la merveille… »
Mandiargues, un inconnu, mais une vérité sans pareille...


« Le poète est semblable au prince des nuées…
Exilé sur le sol au milieu des huées
Ses ailes de géant l’empêchent de marcher… »
Baudelaire, encore lui, savait de quoi il parlait !


« Quand le poète peint l’enfer, il peint sa vie
De tout ce qui fut nous, presque rien n’est vivant
L’amas des souvenirs se disperse à tous vents ! »
Ecrit par Hugo à l’imagination jamais tarie…


« Le poète, l’amour du beau, voilà sa foi
L’Azur, son étendard, et l’Idéal sa loi ! »
Verlaine nous montre ici la route
A suivre par nous tous et toutes…


« Ce sont amis que vent emporte
Car il ventait devant ma porte
Ainsi furent-ils emportés… »
Et Rutebeuf s’en lamentait…


« Frères humains qui après nous vivez
Si pitié de nous pauvres, avez
Priez Dieu que tous nous veuille absoudre »
Villon, condamné à force d’en découdre…


« Mignonne allons voir si la rose
Qui ce matin avait ‘desclose’
En sa plus verte nouveauté »
Avec Ronsard, votre jeunesse cueillez…


« La femme est une mer aux naufrages fatale
Rien ne peut aplanir son humeur inégale
Ses flammes d’aujourd’hui seront glace demain »
On dit que « Malherbe vint » on devrait dire vain…


« N’écris pas. Je suis triste et je voudrais m’éteindre
J’ai refermé mes bras qui ne peuvent t’atteindre
Et frapper à mon cœur, c’est frapper au tombeau »
Marceline D. Valmore, son désespoir est si beau…


« Ainsi toujours poussés vers de nouveaux rivages
Dans la nuit éternelle emportés sans retour
Ne pourrons-nous jamais sur l’océan des âges »
Avec Lamartine « Jeter l’ancre un seul jour ? »


« Dépouilles devant tous l’orgueil qui te dévore
Cœur gonflé d’amertume et qui s’est cru fermé
Aimes et tu renaîtras, fais-toi fleur pour éclore… »
Musset et sa muse : « aimez encore après avoir aimé… »


« Poésie ! ô trésor ! perle de la pensée
Les tumultes du cœur, comme ceux de la mer
Ne sauraient empêcher ta robe nuancée… »
Dixit Vigny stoïque mais un peu amer…


« Je suis le ténébreux, le veuf, l’inconsolé
Ma seule étoile est morte, et mon luth constellé
Porte le soleil noir de la mélancolie… »
Nerval portait déjà les traces de sa folie…


« Les Dieux eux-mêmes meurent
Mais les vers souverains
Plus forts que les airains… »
Avec Gautier « demeurent »


« Les roses d’Ispahan dans leur gaine de mousse
Ont un parfum moins frais, ont une odeur moins douce
O blanche Leïlah ! que ton souffle léger… »
Leconte de Lisle, de l’amour savait parler…



« Pour l’enfant, amoureux de cartes et d’estampes
Ah ! que le monde est grand à la clarté des lampes
Aux yeux du souvenir que le monde est petit… »
Baudelaire, fleurs du mal, où pour moi tout est dit…


« Je ne sais pourquoi - mon esprit amer
D’une aile inquiète et folle, vole sur la mer
Mouette à l’essor mélancolique… »
Verlaine était aussi parfois bucolique…


« Je m’en allais, les poings dans mes poches crevées
J’allais sous le ciel, Muse et j’étais ton féal
Oh ! là là ! que d’amours splendides j’ai rêvées… »
Le jeune Rimbaud aspirait encore à l’idéal…


« Rien ne vous a prédit la torpeur et la tombe
Vous eûtes le soleil, moi, je peine et tombe
Et la plus morte, mort est d’avoir survécu… »
même de Noailles aux poèmes trop méconnus…


« J’ai cueilli ce brin de bruyère
Nous ne nous verrons plus sur terre
Mais souviens-toi que je t’attends… »
Apollinaire et la notion du temps…


« Mais tu es morte…
Et ton ombre, depuis est toujours à la porte
Quand je m’en vais, c’est moi qu’elle suit… »
Oui à Carco, cette ombre qu’en vain on fuit…


« Rappelle-toi Barbara – il pleuvait sur Brest ce jour là
Et tu marchais souriante
Epanouie, ravie, ruisselante… »
Prévert, nous avons tous eu notre Barbara…

Arrêtons nous là !

Jan ai lu, Jan relis, Jan retiens...
 

LLUMIERELIVE

Maîtresse des concours
Membre du personnel
#2
quelle érudition! jan suis ébahie...un travail de fourmi pour réunir tous ces poètes...magnifique mon Janu!
 

glycine

Maître Poète
#3
Je reste sans voix... et en admiration... en découvrant cette suite de "dominos" poétiques... Bravo... et Merci pour cette magnifique surprise... Bisous Jan
 

iboujo

Maître Poète
#4
Que de belles références Jan ....et quelle pédagogie....et cette façon que tu as à les commenter ....Des trésors que tu remets au goût du jour pour le plaisir des connaisseurs ...et pourquoi pas une incitation à aller les lire pour les autres ...bisous jj
 

patou2132

Nouveau poète
#8
Que Ce monde de poèsie est sublime !
Comme disait Baudelaire !
Mon âme voltige sur les parfums, comme l'âme des autres hommes voltige sur la musique !
merci à toi Ami Jan pour ce merveilleux partage !
Grosses bises Amicales.
 
#9
à la fois un plaisir ... Je vous Jan remercie ..
à la fois un hommage à La Poèsie .. je vous Jan remercie ...
à la fois un rappel ...à lire ces extraits de symphonie des mots.. qu'il ne suffit pas de se dire poète pour l'être ! Je vous Jan remercie !
 

janu

Maître Poète
#11
Merci à tous. Oui, ils ont tracé la route et ils sont les porte drapeaux de cette poésie que nous aimons...
Mes amitiés